samedi 25 avril 2009

J714 – SUISSE

GENEVA - LAVIGNY
Réveillé :
4h30
Météo : soleil ~ 25°C
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 22h

Menu du jour: Fruits (pommes), Légumes (carottes, courgettes, salade, tomates), Protéines (lait écrémé), Hydrates de carbone (céréales intégrales, biscottes intégrales, galettes de riz complet), Graisses (huile d’olive), Divers (pollen).

Résumé de la journée: Picirelo est de retour depuis 9 jours exactement. De suite il s’est mis à la course à pied afin de tenter son dernier défi…courir 140km, repartis sur 3 jours voir 4, s’il ne sera pas en morceaux avant.

Le vert et jaune nourrit la nouvelle génération. Les anciens, ceux qui ont survécu à la rudesse de l’hiver passé, semblent ne plus se rappeler de Picirelo.
Heureusement qu’il y a encore du jaune sur le cœur de certain et pas…seulement dans la bouche.
Après quelques entraînements rudimentaires les deux «piselli» se sont mis en route.
David, un Ironman qui m’a découvert grâce à mon blog, est venu encourager Picirelo pendant la première partie du parcours. Premier Ami «virtuel» qui devient réel…quel beau cadeau qu’Internet et la «Couronne» me font là !
Les 50km prévus pour la première journée, on voulait les faire par des étapes d’environs 10km, entrecoupées par des pauses de récupération.
Les ravitaillements sont arrivés avec un brin de retard. Par chance David avait de quoi grignoter avec lui et…on avait pu chaparder quelques pousses de vigne.
L’eau ce n’est pas ce qui manque en Suisse.
Pour limiter au maximum la perte d’eau, on s’est mis à torse nu.
J’ai fait goutté à Ferdi une tige de colza car bien qu’en Asie les gens les mangent (avant l’apparition de la fleur) ici personne ne les consomme.
Entre temps les ravitaillements nous ont rattrapés et on a décidé de faire une pause à Rolle.
Les «ravitailleurs» ont mangé une pizza tandis que nous, les Piselli, on a poursuivi avec notre diète à base de produis naturel donc facile à digérer.
J’ai dit à Ferdi qu’il n’aura pas le droit de consommer de cochonneries pendant ces 3 jours.
Certes ça ne l’a pas fait sauter de joue mais il courait avec une facilité déconcertante.
Il faut dire qu’il ne s’est pas entraîné pour affronter un pareil défi mais il voulait absolument me soutenir…autant que possible.
Il pleurnichait un peu pendant les montées…pas à cause d’un problème physique mais psychologiquement les gens répugnent la grimpe.
Pour moi c’était le seul moment où les ongles ne tapaient pas au bout de la chaussure, synonyme d’une douleur en moins.
La dernière pause celle de 40km, nous l’avons fait devant l’église de Lavigny.
Ferdi était encore bon pour attaquer les derniers 10km malheureusement ma cheville gauche criait BASTA…sans parler de mes orteils…tous avec des ampoules.