lundi 26 novembre 2007

J198 – BOLIVIE

KONANI - PATACAMAYA
Réveillé :
5h
Départ : 11h15
Distance parcourue : 50 km
Distance totale : 11’161 km
Temps :
2h50
Météo : soleil
État physique : enrhumé
Moral : au top
Couché : 21h30

Menu du jour: Fruits (oranges, mangues, papaye), Légumes (concombre, tomates, poivron, oignons, ail) Hydrates de carbone (biscuits intégraux, pain), Protéines (viande, lait entier en poudre, fromage), Graisses (huile d’olive).

Résumé de l’étape: Pour trouver cette pension, j’ai du en faire plusieurs hier soir. Celle-ci étant la meilleure…imaginez-vous, si vous pouvez, l’état des autres…Pour ça il vous faut beaucoup d’imagination... J’ai demandé à la patronne, où sont les toilettes. Elle m’a dit que je peux aller où je veux…dans les champs, derrière la maison…ouaaaou…quel privilège !

Le parcours: Konani - Patacamaya.
Et de l’eau, où est ce que je peux en avoir ? Dans le puits, au milieu de la cour.
Ma chambre c’est là, où il y a la porte ouverte.
Malgré les apparences, j’ai eu la chance d’avoir trouvé ce logement.
Car en général un village c’est ça…et ici, personne vous ouvre la porte, en tant que cycliste, synonyme d’extraterrestre pour eux. Picirelo est enrhumé et je dois le guérir au plus vite. Je craignais une chose dans ce pays, avant de m’y aventurer, c’était de tomber malade…c’est fait.
Un cimetière à 3900m d’altitude, c’est ça.
J’ai pris la décision de prendre la route vers Patacamaya, malgré la fièvre car si mon état s’aggrave, au moins dans la ville il y a certainement une pharmacie.
Mais avant de toucher aux produits chimiques, on va essayer les remèdes naturels.
Pendant la pause déjeunée, mon portable a repris vie. En hibernation sur tout le territoire bolivien, j’ai le réseau à nouveau. Les messages que j’ai essayé d’envoyer à Uyuni passent maintenant…mieux vaut tard que jamais…
La ville est là-bas, au pied de cette montagne haute de 4200m.
Trouver une pension plus descente, avec électricité et douche chaude, ne fut pas une simple affaire. Mais finalement Alojamiento Moya fut ce que j’ai vu de mieux.
Au menu ce soir…de l’ail à haute dose, et si avec ça, demain ça ne va pas mieux, c’est que le problème est vraiment sérieux.