SAN PEDRO DE ATACAMA (Valle de la luna)
Réveillé : 6h
Départ : 11h
Distance parcourue : 55 km
Distance totale : 10’788 km
Temps : 3h20
Météo : soleil
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 0h15
Menu du jour: Fruits (pomme, bananes), Légumes (poivron, tomate, ail, oignon), Hydrates de carbone (biscottes intégrales, pain intégral, mais), Protéines (thon, lait écrémé), Graisses (huile d’olives, cacahuètes).
Résumé de la journée: On dit bien que la nuit porte conseille. Voilà ce qu’il en résulte, après une longue réflexion. Je vais tenter la Bolivie. Pour cette raison, je reste un jour de plus ici car :
-les 10 jours d’incubation du vaccin, de la fièvre jaune, ne sont pas encore complètement écoulés et une fièvre dans la Cordillère des Andes, n’est pas…le meilleur allié.
-il faut s’acclimaté, même si c’est plutôt comment vous êtes conçu physiquement, qui dicte ce fait.
-faire les derniers achats nécessaires.
-profiter de faire un tour, avec le vélo, pour découvrir les alentours et tester Lublack à des routes non asphaltées…qu’il n’as pas vraiment connu jusqu’à présent.

La boucle:
San Pedro de
Atacama –
Valle de la
Luna –
Valle de la
Muerte.

Je quitte le village en allant...

…dans un bourg limitrophe,
Coyo.

Toutes les habitations sont, à peu prêt comme celle-ci, construites avec une sorte d’argile mélangée avec de la paille et bouse de vache.

Une fois sorti de
Coyo,
Picirelo se dirige vers La
Valle de la
Luna.

Dont voici l’entrée.

Un endroit féerique.
C’est sublime ce que la nature peut créer avec l’érosion éolienne au fil des millénaires.

En plus je suis tout seul pour contempler ces
chefs-d’œuvre, pas besoin de pousser les touristes pour faire sa photo.

Sur la crête de cette dune on peut marcher, mais à cause des tremblements de terre de ces derniers jours, ce n’est pas permis
aujourd’hui.

Ces deux rochets représentent 2 femmes en train de prier, ils s’appellent Las Marias ou
Los Vijilantes.

C’est le moment de grignoter quelque chose, pas d’ombre, mais quel panorama !
Hola Picirelo, où
vas-tu ? Il me semble que tu étais en vélo…

Pardon, ça doit être à cause de la chaleur. Très étrange cette auréole autour du soleil.

Pendant que je retournais au village, en voyant tous ces vélos, je me suis arrêté pour dire bonjour aux cyclistes. C’est assez rare d’en voir au milieu du désert. Ils étaient en train de manger et…tout d’un coup, il y a un qui m’appelle par mon nom…j’ai pensé…je rêve ou bien…

Sur la route Calama je croise Calame Nicolas, un ami de Genève. Nous travaillons dans la même entreprise et on s’est connu pendant une des nombreuses sorties en vélo que notre entreprise organise régulièrement.

Il m’avait annoncé, dans un email, qu’il allait faire du VTT avec un groupe au Chili. Mais comme à ce moment, le Chili n’était pas dans mon plan, ça m’est complètement sorti de la tête. Quand on dit que le monde est petit… !

Je repasse à nouveau dans la
Valle de la
Muerte, mais par un chemin non goudronné…

…pour voir, comment
Lublack se comporte, avec des pneus devenus presque lisses.
Ce n’est pas évident du tout, ça patine, ça dérape…

La
Bolivie est juste en face.
Sera tu capable
Picirelo d’affronter la Cordillères des
Andes sans aucune préparation préalable ?
Licancabur (5916m ) est coupé en deux par la frontière. Impassible, il nous attend pour demain.
J’aurai un col à passer à 4800m, en suite la route contourne le volcan à une altitude de 4400m.
Qu’est
qu’un autrichien vient faire dans le désert ? …Du surf évidemment.
Je pense
qu’il sera plus à l’aise sur sa planche.

La route est tellement ensablée, que j’ai du descendre à pied…comme je n’ai pas de surf…
C’est plus que claire, il faut absolument mettre un pneu tout terrain, au moins à l’arrière.

Ces formations, on les appelle Les dinosaures.

Il me persécute ce volcan, je le vois partout… En fin, notre rendez-vous est pour demain.
On verra bien si
Picirelo laissera ses traces sur tes flancs…