J239 – COLOMBIE
TOTORO - INZA
Réveillé : 5h
Départ : 8h20
Distance parcourue : 57 km
Distance totale : 13’600 km
Temps : 6h
Météo : nuageux
État physique : au top
Moral : bien
Couché : 21h30
Menu du jour: Fruits (bananes, mandarines), Légumes (tomates) Hydrates de carbone (biscottes intégrales, pain blanc et intégral, riz), Protéines (fromage, œufs, lait entier en poudre), Divers (sauce tomate, pain de maïs au fromage).
Résumé de l’étape: Pour arriver à Inza il faut passer 2 cols. Il y a un minuscule village à 15km, en suite la route n’est plus asphaltée. Selon la señora Neli à partir de maintenant, jusqu’à Inza, je ne dois plus parler à personne, défiance totale.

Depuis la remorque, trois « intellectuels » on réussit à me renverser un seau d’eau sur la tête.
Je ne vous dis pas le plaisir d’être à 10°C, au sommet de nulle part, à moitié trompe. Ça ma permis de me rappeler de tous les gros mots que je connais…dans toutes les langues. Evidements les champions étaient fous de joie.
Je leurs ai souhaité, en toute logique, que leur épave tombe en panne dans ces montagnes inhospitalières.
La descente sur cette route non asphaltée, a été encore plus pénible que l’ascension et j’ai cru que Lublack allait se casser en deux.
De ce côté de la montagne la pluie s’est arrêtée récemment, laissant dans certains endroits (où il y a eu des écoulements de terre) la route dans cet état.
Comment faire pour traverser cette boue ?
Pendant que je me cassais la tête, pour trouver une solution, arrive une camionnette et j’ai pu monter dans la remorque. C’est comme ça que j’ai fait les 10km qui me séparaient du village.
Maintenant il faut traverser la place centrale, où tous les ivrognes se donnent à cœur joie en jetant de la boue, farine et eau sur tout ce qui bouge.
J’ai peut-être échappé aux guérilleros, dans les montagnes, mais je n’échapperai pas à la stupidité humaine, exhaussée par « sa majesté l’alcool ».
A 10m de l’Hostal de la Señora Barbara, où j’allais prendre ma chambre, j’ai pris un sacré seau d’eau sur la tête, depuis le balcon d’une maison…en guise de bienvenue. Mort de fatigue, au lieu du repos rêvé, j’ai du me mettre à laver et sécher, la moitié de mes affaires.
Comment faire pour traverser cette boue ?
Pendant que je me cassais la tête, pour trouver une solution, arrive une camionnette et j’ai pu monter dans la remorque. C’est comme ça que j’ai fait les 10km qui me séparaient du village.
J’ai peut-être échappé aux guérilleros, dans les montagnes, mais je n’échapperai pas à la stupidité humaine, exhaussée par « sa majesté l’alcool ».
Demain j’aurais à nouveau les chaussures mouilles…pour le grand plaisir d’un de ces primates, qui pourra boire sa bière au sec, et raconter à ses potes à quel point il est fort.