mercredi 5 décembre 2007

J207 – PEROU

ILAVE - JULIACA
Réveillé :
6h10
Départ : 8h40
Distance parcourue : 102 km
Distance totale : 11’461 km
Temps :
6h10
Météo : soleil, froid
État physique : malade
Moral : au top
Couché : 21h

Menu du jour: Fruits (bananes, mangues, pepino), Légumes (tomates, carottes, ail) Hydrates de carbone (pain intégral, pain blanc), Protéines (lait entier en poudre, œufs), Graisses (huile d’olive), Divers (cacao).

Résumé de l’étape: Ironie du sort, je ne peux pas quitter les hauteurs des Andes. Selon le médecin, mon infection doit guérir dans ces conditions, car c’est ici, qu’il y a moins des microbes. Si je descends au bord de la mer, selon mon envie, je risque de me trouver avec un champignon dans les vois respiratoire nasales…

Le parcours: Ilave - Juliaca.
Maintenant, que je le veille ou pas, je dois aller à Cuzco et visiter le fameux Machu Picchu.
De cette manière je resterai en hauteur jusqu’à la fin de mon traitement.
Actuellement je peux respirer normalement mais il n’y a pas des signes d’amélioration.

L’histoire des trois petits cochons…peut très bien finir…sous les roues d’un camion, s’ils n’arrêtent pas de se balader n’importe comment ceux-là.
Croyez moi, les paysans dans les Andes ont vraiment la vie dure.
La terre même si on veut la cultiver, n’est pas très généreuse en ces hauteurs.
Par conséquent, ils sont habitués à vivre avec très peu de choses, presque comme à l’ancienne. La seule différence, c’est que quelque uns ont l’électricité.
Ils m’appellent Gringo, et ça me fait plaisir de les voir de bonne humeur ils ne sont pas craintifs comme en Bolivie.
Je suis arrivé à Puno, la capitale de la province du même nom.
Maintenant pour sortir, c’est une autre histoire, pas vraiment à cause de la pente, bien que raide…
…mais à cause des véhicules, qui vous laisse dans un nuage des gaz nauséabonds…de loin pas bon pour mon pif.
Les villages que j’ai rencontré par la suite, sont dépourvus de tout logement et j’ai du forcer pour arrivé à Juliaca. L’état précaire de la route ne me permet pas d’aller vite, et c’est à la tombé de la nuit que je suis arrivé dans cette ville au trafic infernal.
Dans un nuage de poussière et CO2 j’ai pu trouver un hôtel, dont j’ignore le nom (pas une grande perte…), tellement j’étais pressé de me mettre au repos.